bobine_bonheur

La dernière fois, par le jeu du hasard et des coïncidences, bonheur et chance étaient bien associés dans cette expression «au petit bonheur la chance». Mais ils ne sont pas indissociables. En laissant tomber les histoires de chance, irions-nous vers le thème universel du bonheur? Un peu tarte à la crème et pourtant…

Quoi de plus intéressant que de savoir ce que chaque personne de notre entourage pense du bonheur et surtout de la façon dont elle le cherche?

C’est un peu mon métier. D’ailleurs, au début de chaque psychothérapie au long cours, je demande que la personne consigne par écrit «l’état de lieux» de ce qui ne va pas au moment de la première consultation et, surtout, de ce qui dans sa vie, plus tard, montrera qu’elle aura réussi sa thérapie. Pourquoi? Parce que cela restera un témoignage de la façon qu’elle avait de se ressentir au début de la psychothérapie. Car si nous sommes dans une période difficile avec l’impression que tout va mal, que nous le ressentons dans tous les niveaux de notre vie et de notre corps, dès que le bonheur commence à poindre son nez, nous oublions comment nous nous ressentions avant. Ce qui en soi n’est pas grave mais cela montre combien notre appréhension du bonheur est subjective et relative. Même plus tard, quand tout va mieux, que nous avons ce que nous voulons, nous continuons à râler.

Posons-nous la question «pour moi, c’est quoi le bonheur?». Répétons la dans notre tête, et même tout haut.

Chaque jour, tant qu’une réponse – même partielle – n’aura pas été apportée, reposons-nous la question: « Qu’est-ce qui me rend heureux là, au quotidien ? » et soyons attentifs aux réponses de la journée.

Il n’y a pas de réponse universelle, il n’y a que les réponses testées et éprouvées par vous qui soient les bonnes pour vous.

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