Collection Tchou – Partie 1

Anne Floret van Eiszner, Psychothérapeute Paris 15, a participé à de nombreuses publications dans les domaines de la psychologie, de la psychanalyse et des psychothérapies

Anne Floret van Eiszner, psychothérapeute à Paris 15, a fait la bibliographie et l’iconographie de cette collection

Complexe de castration (Le), un fantasme originaire

Sous la direction de Bela Grunberger et de Janine Chasseguet-Smirgel

Si votre enfant vous pose des questions « embarrassantes » sur la sexualité, s’il porte un intérêt tout particulier à son propre corps ou à celui des autres, s’il observe avec attention le comportement des animaux, c’est qu’il s’apprête sans doute à traverser une crise qui marquera sa vie d’adulte : le complexe de castration.

De lui dépend la virilité ou la féminité de votre enfant. Une naissance difficile, un sevrage mal accepté, peuvent accroître l’intensité de ce conflit qu’il va devoir résoudre. Comment le complexe de castration s’exprime-t-il à travers ses dessins, ses paroles ? Comment l’aider à le surmonter ?

C’est à la découverte d’une période capitale de l’enfance que nous sommes ici conviés, avec la présentation des textes fondamentaux de Freud, Abraham, Ferenczi, Karen Horney, Mélanie Klein et bien d’autres.

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Identification (L’), l’autre, c’est moi

Sous la direction de Bela Grunberger et de Janine Chasseguet-Smirgel

Pourquoi peut-on dire que le sexe faible est, en réalité, le sexe masculin ? Quel est le sens profond de cette fameuse petite phrase « Si j’étais vous… » ? Comment les dictateurs, les gouvernants ou les prêtres s’attachent-ils des fanatiques ou des fidèles?

En fait, tout ceci concerne l’identification. C’est par ce mécanisme que l’enfant assimile les objets du monde extérieur aux parties ou aux produits de son propre corps. Constitutive de la personnalité – puisque celle-ci s’édifie sur des identifications successives – elle nous apprend à aimer, à ressentir de la sympathie ou à éprouver de la pitié. L’identification tisse également le lien qui unit l’individu à son chef ; enfin, c’est de l’identification à sa mère que l’enfant conserve toujours quelque trace…

Freud, Abraham, Mélanie Klein et bien d’autres éclairent pour nous, à travers des textes désormais classiques, ce problème qui touche à notre vie quotidienne.

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Narcissisme (Le), l’amour de soi

Sous la direction de Bela Grunberger et de Janine Chasseguet-Smirgel

Où se situe le stade narcissique dans le développement de l’enfant ? Le narcissisme est-il allié à la pulsion de mort ? Quel lien existe-t-il entre narcissisme et homosexualité ?

Amour de soi, amour de l’enfant que nous fûmes, amour d’un double avec qui nous sommes confondus, image à laquelle nous pourront revenir aux moments difficiles de notre vie : tels sont les « mouvements » qui constituent le problème du narcissisme, tel que Freud se l’est posé.

Pour la réflexion psychanalytique, le narcissisme est une notion primordiale et ses contradictions sont celles du psychisme lui-même. L’inconscient ne dévoile que peu à peu ses secrets : l’interrogation s’est déplacée de la libido sexuelle ou de la pulsion agressive vers le narcissisme. Il s’agit là d’un concept important pour nous aider à nous comprendre, à comprendre l’homme dans sa quête éternelle du bonheur, et le voisinage de ce bonheur avec la mort.

Narcisse, amoureux de lui-même, fut détruit par son amour : le sens profond et inépuisable du mythe doit toujours être remédité.

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Névroses (Les), l’homme et ses conflits

Sous la direction de Bela Grunberger et de Janine Chasseguet-Smirgel

Quelles sont les trois principales classes de névroses ? Pourquoi peut-on dire que, même en l’absence de tout symptôme, chacun d’entre nous relève peu ou prou, de l’une d’entre elles ? La répression de la sexualité joue-t-elle un rôle prépondérant dans l’apparition d’une névrose ?

Aujourd’hui, la notion de névrose est universellement admise. Phobie, hystérie de conversion ou névrose obsessionnelle sont reconnues, définies et traitées. Des découvertes révolutionnaires en leur temps, comme celle de l’origine sexuelle des névroses par exemple, pour laquelle Freud fut tenu en ostracisme pendant nombre d’années, nous paraissent évidentes de nos jours. Mais sait-on aussi que le théorie et la techniques s’édifièrent peu à peu grâce à des patients comme Anna O., Dora, le petit Hans ?

Pourquoi Freud abandonna-t-il l’hypnose ? La névrose est-elle universellement répandue, ou bien n’exprime-t-elle qu’une maladie de la société ?
A cette question fondamentale : d’où vient la névrose, quelle est sa cause ultime, spécifique, les psychanalystes ont apporté des réponses différentes. Tout au moins pouvons-nous conclure, avec le professeur Daniel Wildöcher, qui a préfacé cet ouvrage, que la névrose constitue le prix à payer pour assumer notre condition d’êtres humains.

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Œdipe (L’), un complexe universel

Sous la direction de Bela Grunbergeret de Janine Chasseguet-Smirgel

À la fin du XIXe siècle, Sigmund Freud découvre dans des circonstances particulières le complexe d’Œdipe et suscite à nouveau l’indignation de ses contemporains : l’enfant n’aurait-il pas, selon lui, le désir de tuer son père et d’épouser sa mère ? Où en est donc Œdipe aujourd’hui ?

On doit au débat sur l’Œdipe la clé de problèmes jusqu’alors insolubles telles les origines de l’Histoire, de l’art, de la religion ou de la démocratie. À partir de lui, on explique un comportement individuel ou une crise sociale. Et surtout, il éclaire de façon saisissante les premières années de notre vie. Qu’il soit une vérité première ou une invention sociale, il nous concerne tous, puisque nous avons tous été, un jour, des « bourgeons d’Œdipe ».

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Perversions (Les), les chemins de traverse

Sous la direction de Bela Grunbergeret de Janine Chasseguet-Smirgel

La perversion nous fascine autant qu’elle nous effraye. Mais quels sont les mécanismes psychiques spécifiques de la perversion ? L’homosexualité est-elle ou non une perversion ?
S’il arrive que l’on brûle encore des sorcières aujourd’hui, la psychanalyse permet de porter sur les déviations sexuelles un autre regard, dégagé de tout jugement moral.
Pour Freud, l’origine propre de toute sexualité est par nature perverse, en tant qu’elle se constitue comme perversion de l’ordre biologique. C’est bien là la thèse la plus révolutionnaire soutenue ici par Freud et ses disciples.

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